
Hier soir, 13 avril 2020, de la part du président de la République, nous avons eu droit à :
– une réécriture du déroulé réel de l’histoire de cette crise à son avantage (j’ai agi… pas assez, mais…) ;
– une manipulation concernant l’école qui reprendra (progressivement) le 11 mai avec la technique de la porte-au-nez : une 1ère requête coûteuse (la réouverture) entraîne un refus, ici un tollé, une 2nde requête (11 mai) sera acceptée plus facilement, l’école ne rouvrira qu’en septembre ;
– une diversion (volontaire) avec son « bronzage », pendant que l’on parle de ça… ;
– et enfin une tentative de captation des revendications (les gens les plus utiles) pour mieux les oublier plus tard.
Mais il n’a pas la carrure pour jouer le (saint ?) Père de la Nation. Mais comment peut-on accepter cette infantilisation ?
Kritik
Encore ceci : il n’y avait certes rien à attendre de cette allocution en forme de contrition suspecte. Il ne tiendra qu’à nous que soient mises en place des mesures à la hauteur des vagues de faillites de PME et autres pertes d’emploi : une réforme fiscale digne de ce nom et ce fameux revenu universel qui prendrait désormais tout son sens. Comment crée-t-on un tel mouvement? A vos idées!
A la suite de l’entretien sur « Là-bas si j’y suis » donné par Monique Pinçon-Charlot, qui met à nu à la fois les causes et l’instrumentalisation possible par les pouvoirs de la pandémie, voici une vidéo également explicative, en forme d’alerte.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=652&v=vkJDZ9LaK_w&feature=emb_logo
https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/monique-pincon-charlot-ces-criminels-devront-rendre-des-comptes